1 juin 2021
Les auteurs (dont Frédéric Bonnet) prennent parti pour une ville stimulante mais patiente, en perpétuel renouvellement, qui renoue avec ses paysages, se veut équitable, solidaire, permissive sans être chaotique, soucieuse de bien-être et de santé publique.
Réintroduire le travail en ville, favoriser la coproduction et fabriquer des rez-de-chaussée vivants participent aux actions étudiées : voilà autant de pistes inspirantes offertes au débat.
À travers l’exploration d’initiatives émergentes ou d’expériences plus connues (Nantes, Strasbourg, Marseille, Barcelone, Berlin, mais aussi le monde rural) et la confrontation de propos parfois impertinents , introduits en dix chapitres thématiques comme autant de défis, cet essai rassemble différentes facettes d’une ville prodigue en alternatives concrètes à la ville «chiante», territoire banalisé, réceptacle d’une approche financiarisée de l’aménagement.
La quatrième de couverture, écrite par la journaliste Marie-Douce Albert, présente ainsi l’ouvrage: «Faire la ville pas chiante et y intéresser les habitants, c’est peut-être commencer par arrêter les discours emmerdants. […] En ces temps de pandémie où la tentation est devenue forte d’aller chercher ailleurs de l’herbe que l’on suppose plus verte, il est urgent d’apporter la preuve qu’on peut la fabriquer, cette ville riante, éthique et durable. Une utopie urbaine qui n’en est pas une, ainsi que le démontrent les 10points déclinés dans ce livre pas ordinaire.»
Frédéric Bonnet pour les auteurs Ariella Masboungi et Antoine Petitjean