Risques d’érosion littorale : Petit-Bourg, Hyères et Lacanau

maître d’ouvrage : Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie
mission : mission d’appui – appel à projets « démarche de relocalisation des biens et des activités » – Stratégie Nationale de Gestion Intégrée du Trait de Côte (SNGITC) – élaboration de stratégies de relocalisation des activités et des biens sur trois sites menacés par les risques d’érosion littorale : Petit-Bourg, Lacanau et Hyères
coût : 30 000 € d’honoraires
équipe : Obras // Architecture-Urbanisme-Paysage

Au cours des dernières décennies, le littoral français a connu une urbanisation en importante expansion. Les constructions de masse tendent à artificialiser le littoral : digues, remblais, enrochements, résidences… rigidifient le « front de mer ». Mais cet attrait touristique fait oublier qu’il s’agit là, avant tout, de milieux naturels intrinsèquement fluctuants, souvent imprévisibles et parfois dangereux. Le risque d’érosion littorale, résultant de la houle, du ruissellement, de facteurs géologiques ou météorologiques, concerne aujourd’hui de nombreux sites. Comment concilier les installations humaines, qu’il s’agisse d’activités économiques ou de résidences, avec les lois du littoral, cet espace intermédiaire entre terre et mer ? C’est l’objet de l’appel à projets lancé par le MEDDE sur 5 sites expérimentaux, en France métropolitaine et en Outre-Mer. Sur Petit-Bourg, Lacanau et Hyères, l’agence Obras a proposé des stratégies de recomposition spatiale pour relier le littoral à son arrière-pays : une manière d’habiter en bord de mer sans être en première ligne.