La requalification du quartier Trois-Cocus

IZA - La requalification du quartier Trois-Cocus - Toulouse, France
entre urbanité et nature : les Izards à Toulouse, une ville contemporaine

2008 / en cours...

La requalification du quartier Trois-Cocus
La requalification du quartier Trois-Cocus
La requalification du quartier Trois-Cocus
La requalification du quartier Trois-Cocus
La requalification du quartier Trois-Cocus
La requalification du quartier Trois-Cocus
La requalification du quartier Trois-Cocus
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La requalification du quartier Trois-Cocus
La requalification du quartier Trois-Cocus
La requalification du quartier Trois-Cocus
La requalification du quartier Trois-Cocus

maître d’ouvrage : Ville de Toulouse
programme : Etude d’aménagement
mission : marché de définition
équipe : Jérôme Mazas Horizons Paysages, paysagiste – Res Publica, concertation – Arcadis, BET déplacement – Sophie Simonet, consultant commerce – Suretis, sécurité – Alto Step, Dévellopement durable – Chris Younès
coût de la mission : 50 000 € HT

La ville de Toulouse a lancé la «fabrique urbaine», un ambitieux débat sur le devenir de la ville et, au delà, de sa place dans le Grand Toulouse. Le travail sur les Izards semblait au départ bien modeste, limité à quelques hectares de champs encore libre à urbaniser. Même si la méthode est mesurée, et les propositions faites sans grandiloquence, la démarche des Izards est ambitieuse, et le travail avec les élus et tous les acteurs a été remarquable. Ce travail trouve donc un double écho avec la démarche globale de la ville et la «fabrique urbaine»: les problématiques font écho aux enjeux métropolitains (nature, équité, réseaux, urbanité, transports…), et les résultats peuvent de plus participer très efficacement au débat public lancé à l’échelle de toute la ville. Certaines villes choisissent de réaliser des «éco-quartiers» exemplaires. Comme on peut le constater (et ceci même chez les pionniers, comme à Freiburg, en Allemagne), cette volonté conduit souvent à isoler les quartiers: la ville «extraordinaire» s’oppose à la ville ordinaire, où l’on a pas fait autant d’efforts. Corollaire, ces quartiers sont survalorisés, et tendent à se spécifier du point de vue social. Ce n’est pas l’objectif ici: il s’agit de mettre en œuvre une «excellence ordinaire» sans déséquilibrer les facteurs sociaux (et donc les valeurs des logements). Cela veut-il dire que nous devons renoncer à  nous engager pour une ville plus «durable»? Bien au contraire, mais nous croyons à des équilibres arbitrés par le «politique» au sens noble (et non décidés par la norme et la technique), à une certaine efficience de la moindre action, une pugnacité quotidienne où chaque transformation est utilise autour d’une vision commune. Plutôt que de superposer les «couches techniques», un bon dispositif est un dispositif qui résout toutes les questions à la fois. Par exemple, les chemins des izards sont à la fois

  1. agréables (urbanité incitative),
  2. maillés (complémentarités, solidarités),
  3. bordés de fossés qui recueillent les eaux,
  4. bordées de haies qui assurent la biodiversité et favorisent les culture «bio»
  5. protègent du soleil en été, filtrent les poussières,
  6. économiques, réduisant le bilan d’ensemble…

Six fonctions pour une seule action. Le durable, c’est peut-être plus une question de constance, de «gouvernement», de méthode; Nous précisons ici notre attitude pour le quartier des Izards…