RIS - RIS - Les Ateliers Nationaux AN 2013-14 «territoires en mutation exposés aux risques»

les ateliers, lien transversal, culture et projet

Saint-Pierre-des-Corps - Vallées de Lorraine - Vallée de l’Argens - Commune de Chelles - Vallée de l’Oise
2013 / 2014

maître d’ouvrage : 

mission : atelier national 2013-2014 «Territoires en mutation exposés aux risques» assistance à la maîtrise d’ouvrage pour la définition de stratégies de territoires sur les sites pilotes retenus

équipe - une équipe projet composée des agences suivantes :

et des experts :

Faire lien, une approche transversale pour dénouer les paradoxes. La problématique d’ensemble est édifiante : les territoires qui font l’objet de l’étude ont un haut niveau d’ingénierie, ils sont l’objet de multiples réflexions, ont construit des projets forts, mobilisent depuis de nombreuses années des compétences très complètes ; ils se sont, dans l’ensemble, organisé politiquement et techniquement pour faire face aux enjeux à venir : communauté de communes, PDU, ScoT, etc. Il ne s’agit donc pas ici d’apporter une compétence de plus. Le terrain ne manque ni de vision, ni de projet, ni d’analyses pertinentes. Dans le cadre de l’atelier national, notre rôle est un lien transversal entre des questions qui, pour être abordées de manière experte, sont peut-être trop disjointes. C’est, finalement, une question de culture de projet, pour concilier des champs techniques qui ne se rencontrent que très peu. 

Il faudra allier des mots qui ont été peut-être trop fréquemment opposés, « développement » et « préservation des sites », « urbanisation » et « risques », mais aussi, plus généralement, ville et nature, temps court et temps long, etc. Est-ce la banalisation du mot « développement durable », qui a depuis plus de quinze ans rendu familière la recherche de solutions plus transversales, où les champs techniques cherchent des solutions communes, des enjeux à partager ? L’expérience montre que nous sommes en train de rattraper le retard « culturel » vis-à-vis de certains de nos voisins. La règle a pour objet le respect d’objectifs liés à l’intérêt général : la protection des populations, la préservation des milieux naturels, mais aussi les nécessités du développement, de maintenir de meilleurs équilibres sociaux et économiques. Croiser ces objectifs d’intérêt général, qui sont définis par le politique (tant au niveau local que national) est une manière de résoudre les contradictions apparentes. Ainsi, lorsqu’on s’intéresse aux inondations, on peut s’en tenir aux questions de risque, et de protection des populations. On peut aussi penser à quel point les mouvements de l’eau peuvent interagir avec les conditions du milieu naturel (bio diversité, paysage, pédologie), parfois pour le pire, mais aussi, pourquoi pas, pour le meilleur : les dynamiques de la nature ne sont un péril que dans la mesure où on présuppose qu’ils sont antagonistes avec la présence de l’homme, avec la société.